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Titre
Institut Supérieur de l'Aéronautique et de l'Espace
/ 26-01-2016
Bouhlel Mohamed Amine
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Les turbomachines aéronautiques sont composées de plusieurs roues aubagées dont la fonction est
de transférer l’énergie de l’air au rotor. Les roues aubagées des modules compresseur et turbine sont
des pièces particulièrement sensibles car elles doivent répondre à des impératifs de performance
aérodynamique, de tenue mécanique, de tenue thermique et de performance acoustique. L’optimisation aéro-méca-acoustique ou aéro-thermo-mécanique des aubages consiste à chercher, pour
un ensemble de formes aérodynamiques paramétrées (par plusieurs dizaines de variables), celle
assurant le meilleur compromis entre la performance aérodynamique du moteur et la satisfaction
de plusieurs dizaines de contraintes souvent contradictoires. Cette thèse introduit une méthode d’optimisation basée sur les métamodèles et adaptée à la grande dimension pour répondre à la problématique industrielle des aubages. Les contributions de cette
thèse portent sur deux aspects : le développement de modèles de krigeage, et l’adaptation d’une
stratégie d’optimisation pour la gestion du grand nombre de variables et de contraintes.
La première partie de ce travail traite des modèles de krigeage. Nous avons proposé une nouvelle
formulation du noyau de covariance permettant de réduire le nombre de paramètres du modèle
afin d’accélérer sa construction. Une des limitations connues du modèle de krigeage concerne
l’estimation de ses paramètres. Cette estimation devient de plus en plus difficile lorsque nous
augmentons la dimension du phénomène à approcher. En particulier, la base de données nécessite
davantage de points et par conséquent la matrice de covariance du modèle du krigeage est de plus
en plus coûteuse à inverser. Notre approche consiste à réduire le nombre de paramètres à estimer en utilisant la méthode de régression des moindres carrés partiels (PLS pour Partial Least Squares). Cette méthode de réduction dimensionnelle fournit des informations sur la relation linéaire entre les variables d’entrée et la variable de sortie. Ces informations ont été intégrées dans les noyaux du modèle de krigeage tout en conservant les propriétés de symétrie et de positivité des noyaux. Grâce à cette approche, la construction de ces nouveaux modèles appelés KPLS est très rapide étant donné le faible nombre de paramètres nécessaires à estimer. La validation de ces modèles KPLS sur des cas test académiques ou industriels a démontré leur qualité de prédiction équivalente voire même meilleure que celle des modèles de krigeage classiques. Dans le cas de noyaux de covariance de type exponentiel, la
méthode KPLS peut être utilisée pour initialiser les paramètres du krigeage classique, afin d’accélérer
la convergence de l’estimation des paramètres du modèle. La méthode résultante, notée KPLS+K, a permis d’améliorer la qualité des modèles dans le cas de fonctions fortement multimodales. La deuxième contribution de la thèse a consisté à développer une stratégie d’optimisation globale sous contraintes pour la grande dimension, en s’appuyant sur les modèles KPLS ou les modèles
KPLS+K. En effet, nous avons étendu la méthode d’optimisation auto-adaptative connue dans la
littérature sous le nom "Efficient Global Optimisation, EGO" pour gérer les problèmes d’optimisation
sous contraintes en grande dimension. Différents critères d’enrichissement adaptatifs ont pu être
explorés. Cette stratégie a permis de retrouver l’optimum global sur des problèmes académiques
jusqu’à la dimension 50. La méthode proposée a été confrontée à deux types de problèmes industriels, le cas test MOPTA issu de l’industrie automobile (124 variables d’entrée et 68 fonctions contraintes) et le cas test Snecma des aubes de turbomachines (50 variables d’entrée et 31 fonctions contraintes). Les résultats ont permis de montrer la validité de la démarche ainsi que les limites de la méthode pour une application dans un cadre industriel.
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Texte intégral
Institut Supérieur de l'Aéronautique et de l'Espace
/ 28-11-2014
Sohier Henri
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Un système de lancement aéroporté est constitué d'un porteur de type avion larguant
un lanceur à une certaine altitude. De tels systèmes sont l'objet d'un intérêt croissant, notamment
pour la mise à poste de petits satellites. Les travaux présentés dans cette thèse s'intègrent dans le
programme Perseus du CNES qui a déjà donné lieu à la construction d'un modèle réduit appelé
EOLE. Il s'agit d'étudier la phase de largage, particulièrement sensible.
Les contraintes de similitude pouvant permettre l'étude du largage taille réelle avec EOLE sont
d'abord identifiées. Les possibilités d'extrapolation directe et déterministe des mesures réalisées
avec EOLE étant limitées par le non respect d'une contrainte de masse, il est choisi d'étudier
le largage avec une approche probabiliste en développant un nouveau modèle multi-corps. Une
grande variété d'incertitudes est prise en compte, concernant par exemple aussi bien les interactions
aérodynamiques que le mécanisme de séparation. Un nouveau critère de performance générique,
basé sur des géométries élémentaires, est développé pour évaluer la fiabilité du largage.
L'analyse de sensibilité du largage aux facteurs d'incertitude est ensuite réalisée. Compte tenu
du nombre élevé de paramètres en jeu et du temps de simulation, il est d'abord recherché une
simplification du modèle. La méthode de Morris est utilisée pour identifier des facteurs d'incertitude
peu influents pouvant être fixés à une certaine valeur. Cette étape est fréquente, mais il est montré
qu'il existe un risque important de fixer des facteurs dont l'influence a en fait été sous-estimée. Une
adaptation de la méthode de Morris améliorant l'échantillonnage des facteurs, le calcul de leurs
influences et le traitement statistique des résultats permet de réduire considérablement ce risque.
Une fois l'impact des différentes incertitudes estimé, il a été possible d'optimiser les conditions de
largage afin de réduire la probabilité qu'un problème intervienne.
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Texte intégral
Institut Supérieur de l'Aéronautique et de l'Espace
/ 09-06-2009
Clément Joël
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L'optimisation multi-disciplinaire propose des solutions aux problèmes de conception de systèmes complexes. Le terme « optimisation multi-disciplinaire » laisse sous-entendre à tort qu'il ne s'agit que d'un problème d'optimisation. Nous lui préférons ici le terme de « conception collaborative ». En effet, l'optimisation ne représente qu'un aspect, qui ne peut être séparée du reste du problème de conception. Le but n'est pas de créer un processus automatique, mais de faciliter les échanges entre les équipes des différentes disciplines. De nombreuses méthodes, appelées communément formulations MDO (de Multi-Disciplinary Optimization), apparaissent dans la littérature (MDF, IDF, AAO, BLISS, CO). Elles proposent des stratégies permettant, d'une part, d'assurer la cohérence de la description du système complexe et, d'autre part, d'effectuer la recherche de la configuration optimale. Dans un premier temps, nous dressons un état de l'art des formulations MDO. Nous mettons en avant leurs points communs et leurs différences, afin de proposer une implémentation de la manière la plus générale qui soit. Nous proposons, avec la méthode DIVE (Discipline Interaction Variable Elimination), un cadre d'utilisation de méta-modèles au sein des formulations MDO. Le méta-modèle peut se limiter à une approximation linéaire ou quadratique. Il peut s'appuyer sur des méthodes classiques d'apprentissage, telles que les réseaux neuronaux, le Krigeage ou la SVM. Chaque méta-modèle est accompagné d'une région de confiance qui en détermine la validité. Cette approche par approximations locales et successives permet d'aborder les problèmes de grande dimension. Nous présentons des résultats obtenus avec deux cas-tests d'avions d'affaires supersoniques obtenus sous deux environnements différents (Scilab et ModelCenter).
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Texte intégral
Ecole Nationale Supérieure de l'Aéronautique et de l'Espace
/ 17-12-2001
Boyer Marc
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L'application majeure de ces travaux est le phénomène, souvent incomplètement décrit, de la gêne causée par le bruit des aéronefs. Dans un premier temps, nous développons donc un état de l'art sur le bruit décrivant ses différentes facettes et la diversité des approches scientifiques et techniques (acoustique, psycho-acoustique, physiologie, psycho-sociologie, réglementation, législation ...). La nécessité d'un modèle objectif du concept de gêne nous a conduit à réaliser un premier protocole permettant de calibrer l'ensemble des paramètres expérimentaux, de reconsidérer la gêne en la concevant en tant que mécanisme de dégradation de performances cognitives et de poser le problème de la corrélation sémantique entre un phénomène artificiel et les réactions qu'il induit sur un sujet humain. La deuxième partie des recherches a porté sur deux axes : une démarche théorique d'induction de régularités : modèle algébrique d'Analyse Formelle de Règles (AFR) et comparaison avec la PLI ( Programmation Logique Inductive) ; la conception d'un nouveau protocole de mesure de variations de performances cognitives fondé sur une approche cognitive de la gêne ; l'ensemble s'appuyant sur une analyse exhaustive des composantes du bruit. Par ailleurs, les modules informatiques correspondants ont été développés en programmation logique avec contraintes : interface, algorithmes d'évolution de treillis conceptuel, AFR.
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