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Institut Supérieur de l'Aéronautique et de l'Espace
/ 17-01-2019
Desert Thibault
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Un micro-drone à voilure tournante est l’appareil aérien optimal pour assister un rover d’exploration à la
navigation sur la planète Mars. Toutefois, les écoulements qu’il rencontre sont compressibles à très faible
nombre de Reynolds, ce qui constitue un domaine de l’aérodynamique inédit et quasiment inexploré à ce
jour. L’objectif de la thèse est de comprendre, simuler et recréer expérimentalement les phénomènes aérodynamiques
liés au régime inédit des écoulements martiens pour concevoir un système propulsif performant.
Après avoir validé les outils de simulation numérique, le comportement instationnaire des écoulements est
étudié sur des géométries 2D et 3D. L’écoulement est dominé par la viscosité : les couches limites laminaires
sont épaisses et le décollement a beaucoup d’influence sur son comportement très instationnaire.
Par la suite, plusieurs millions de géométries de profil sont évaluées par un processus d’optimisation basé
sur un code 2D stationnaire. Les profils optimisés sont fortement cambrés (entre 5.5% et 7%) et de faible
épaisseur relative (e/c ∼ 2%). Le bord d’attaque et le bord de fuite sont très cambrés pour permettre
respectivement l’adaptation à l’écoulement incident et la fixation du point de décollement de la couche
limite. À partir des géométries de profils, l’ensemble du système propulsif est optimisé par intégration des
polaires 2D. La théorie des éléments de pale permet de déterminer rapidement les configurations les plus
performantes aérodynamiquement. Et une méthode de sillage libre permet l’optimisation de rotors isolés
et de systèmes propulsifs coaxiaux. Les rotors ont des solidités et des vrillages importants, ce qui rappelle
les formes d’hélices marines. Les simulations Navier-Stokes 3D mettent en évidence la tridimensionnalité
des écoulements sur la pale, elle est fortement corrélée avec la solidité du rotor et le vrillage de bout de
pale. La rotation stabilise la couche limite et donne lieu à un décollement stable au bord d’attaque pour
certaines géométries. Le dévrillage en bout de pale permet de stabiliser le tourbillon et de diminuer la perte
induite. Un banc de mesure est placé dans un caisson dépressurisé pour estimer les efforts de poussée et de
couple générés par les rotors optimisés en conditions aérodynamiques martiennes. Les essais permettent
de valider les tendances d’estimation des codes de simulation ainsi que les processus d’optimisation. La
configuration bi-rotors coaxiaux, en comparaison avec une configuration à deux rotors adjacents, permet
un gain d’encombrement de moitié pour une perte sur la puissance de seulement 15%. C’est la configuration
la plus adaptée pour un micro-drone en atmosphère ténue. Un système propulsif coaxial optimisé (de
diamètre 30 cm) permettrait de sustenter un micro-drone d’environ 400 grammes en conditions nominales
sur la planète Mars.
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Texte intégral
Institut Supérieur de l'Aéronautique et de l'Espace
/ 14-12-2018
Morilhat Sylvain
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Une couche limite turbulente se développant le long d’une paroi présente des fluctuations
de vitesses et de pression importantes. Si la paroi du profil est suffisamment
souple, les fluctuations de pression pariétale peuvent la faire rentrer en vibration ce
qui induit un rayonnement acoustique de chaque côté de la paroi. Ce scenario est
l’un des mécanismes de génération de bruit interne dans les aéronefs. Le but de cette
thèse est de proposer un modèle de reconstruction des fluctuations de pression pariétale
afin de prévoir in fine le bruit rayonné. Plutôt que de reposer sur une approche
semi-empirique, les modèles développés dans cette thèse se basent sur la résolution
analytique de l’équation de Poisson liant les fluctuations de pression aux fluctuations
de vitesses. Ces dernières sont modélisées par exemple à l’aide des profils moyens
de la couche limite obtenus grâce à un calcul RANS. La résolution de l’équation de
Poisson dans ce contexte a déjà été entreprise en particulier par Lysak et Aupoix
et leurs travaux sont le point de départ de cette thèse. Cependant, leur modèle ne
donne qu’une description temporelle des fluctuations de pression pariétale alors que
les aspects spatiaux sont nécessaires pour une application vibro-acoustique. L’apport
de cette thèse consiste donc en une modification de leur modèle afin de pallier
cette difficulté. En parallèle de ces travaux de modélisation, une expérience de validation
en soufflerie a été élaborée et mise en place. Les fluctuations de vitesses ont
été mesurées par vélocimétrie laser tandis que les fluctuations de pression pariétale
ont été mesurées à l’aide de micro-tiges mobiles. Le modèle initialement développé
à été affiné à l’aide de ces mesures. En particulier, une description anisotrope des
fluctuations de vitesses a été développée, ce qui est plus cohérent pour un écoulement
cisaillé que la description homogène isotrope utilisée jusqu’alors. Les modèles
développés ont un large recoupement avec le modèle semi-empirique de Corcos qui
est la référence utilisée pour les applications en vibro-acoustique. Cependant, des
différences comportementales importantes aux hautes et basses fréquences ont été
mises en évidence. Le modèle de Corcos peut donc être remis en question pour ces
plages fréquentielles. Ces résultats théoriques doivent néanmoins être confortés par
des mesures.
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Texte intégral
Institut Supérieur de l'Aéronautique et de l'Espace
/ 07-03-2017
Nicolas François
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Ces travaux de thèse s’inscrivent dans le cadre du développement d’outils métrologiques avancés
pour la mécanique des fluides, et en particulier pour les souffleries. La Background Oriented Schlieren
(BOS) 3D, développée à l’ONERA, est une technique qui exploite la déviation des rayons lumineux
par un milieu non homogène pour mesurer la masse volumique. Elle consiste à comparer l’image de
référence d’un fond texturé avec l’image de ce même fond en présence d’un écoulement. La corrélation
entre ces deux images permet de calculer la déviation des rayons lumineux. En réalisant une
acquisition simultanée à partir de différents points de vue, il est possible de reconstruire le champ de
masse volumique associé, par résolution d’un problème inverse. Afin de poursuivre le développement
de la technique, nous avons tout d’abord développé une chaîne de traitement plus systématique puis
amélioré la robustesse de notre algorithme de reconstruction. Après avoir réalisé une validation sur
des données de synthèse, nous avons mise en oeuvre notre méthode sur un banc d’essais comportant
12 caméras. Par la suite, la technique a été déployée pour la première fois en soufflerie sur un
jet chaud subsonique. Lors de cette campagne, elle a été validée par comparaison avec des mesures
de température. Des acquisitions couplées BOS 3D et stéréo PIV ont également été effectuées. Une
démonstration à l’échelle d’une soufflerie industrielle a ensuite été réalisée dans la soufflerie S1MA
de l’ONERA. Les problématiques rencontrées sur les écoulements compressibles lors de ces essais ont
ensuite conduit à étudier de manière plus approfondie les écoulements présentant de forts gradients
d’indice optique. Un banc de mesure BOS 3D a été conçu en laboratoire afin d’optimiser la mesure
d’un jet sous-détendu. Sur cette configuration, de très bon accords ont été obtenus avec la littérature
ainsi qu’avec une simulation DES. A travers cette étude, nous avons étendu le domaine d’application de la BOS 3D aux écoulements
compressibles et démontré son utilisation en soufflerie. La qualité des résultats obtenus démontre le
potentiel offert par la technique pour l’analyse physique des écoulements.
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Texte intégral
Institut Supérieur de l'Aéronautique et de l'Espace
/ 06-12-2016
Grenson Pierre
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Cette thèse porte sur la caractérisation expérimentale et la simulation numérique d’une configuration
de jet rond en impact peu rencontrée dans la littérature : un jet chauffé issu d’une conduite
pleinement développée à un haut nombre de Reynolds (ReD = 60 000) impacte normalement une
paroi située à trois diamètres en aval. Le premier volet de ce travail est dédié à la génération d’une
base de donnée expérimentale à l’aide de plusieurs moyens de mesure, avec pour objectif de caractériser
à la fois la dynamique et la thermique de l’écoulement. Les techniques complémentaires de
vélocimétrie laser à franges (LDV) et vélocimétrie par image de particules (S-PIV) ont été mises à
profit pour la caractérisation du champ de vitesse et du tenseur de Reynolds tandis que les champs
de température moyenne et fluctuante ont été mesurés à l’aide d’un fil froid. Enfin, les échanges
thermiques au niveau de la paroi ont été obtenus par la méthode inverse de thermographie en face
arrière (ThEFA). En plus de fournir une base de donnée très complète nécessaire à la validation des
simulations numériques, ces mesures ont également permis de mettre en évidence l’organisation à
grande échelle de l’écoulement, avec la présence de grandes structures tourbillonnaires dont la fréquence
de passage correspond au mode colonne du jet libre et qui s’approchent de la paroi d’impact
aux alentours du second maximum observé dans la distribution des échanges pariétaux. Le second
volet concerne les simulations numériques visant à reproduire la configuration expérimentale. Deux
approches ont été évaluées : l’approche RANS pour quantifier la pertinence des modèles utilisés par
les industriels et l’approche LES, plus coûteuse, mais donnant accès aux propriétés instationnaires
et tridimensionnelles de l’écoulement. Les simulations RANS ont montré que les modèles reconnus
comme les plus performants pour ce type de configuration sont incapables de prévoir correctement
le niveau des échanges pariétaux. Ils sont, en revanche, bien reproduits par la simulation LES. Les
données obtenues ont été mises à profit pour mieux comprendre les mécanismes liés à l’apparition
du second maximum. Cette analyse a mis en avant le rôle des « points chauds ». Seuls certains d’entre
eux ont pu être reliés à la présence de régions « décollées » tandis que la majorité est associée à des
structures allongées dans la direction de l’écoulement.
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Texte intégral
Institut Supérieur de l'Aéronautique et de l'Espace
/ 30-11-2016
Szulga Natacha
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La transition laminaire-turbulent au sein de la couche limite qui se développe
sur les parois des aéronefs augmente fortement la traînée de frottement. Ainsi, afin de
répondre à une problématique à la fois environnementale et économique, une piste envisagée
pour réduire la consommation en carburant des aéronefs du futur est de diminuer
la trainée en reculant cette transition le plus en aval possible. Dans ce cadre, l’objectif
de cette thèse est de caractériser expérimentalement et numériquement l’effet d’actionneurs
à plasma de type Décharge à Barrière Diélectrique sur la transition. Alimentés par
une haute tension alternative, ces actionneurs actifs produisent une force volumique pulsée
qui permet, sous certaines conditions, de modifier les profils de vitesse moyenne dans
la couche limite et de reculer la transition. Sous d’autres conditions, le caractère instationnaire
de cette force volumique peut entrainer une amplification des instabilités modales
naturellement présentes dans la couche limite (ondes de Tollmien-Schlichting) et ainsi
conduire à une transition prématurée. Une première expérience a permis de mettre en
évidence cette compétition entre l’effet moyen stabilisant et l’effet instationnaire déstabilisant
en mesurant respectivement un recul et une avancée de la transition. Parallèlement
à ces activités expérimentales, une étude numérique, basée sur des analyses de
stabilité linéaire, a montré que l’effet moyen de la force volumique permettait d’atténuer
une large gamme de fréquences d’ondes TS dans la couche limite et d’expliquer le recul
de transition observé expérimentalement. En se concentrant sur l’effet moyen, une seconde
expérience a permis d’étudier l’influence de la position de l’actionneur ainsi que
l’effet cumulatif de plusieurs actionneurs sur le recul de transition.
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Texte intégral
Institut Supérieur de l'Aéronautique et de l'Espace
/ 26-10-2016
Messineo Jérôme
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Les moteurs-fusées hybrides combinent les technologies des deux autres catégories de moteurs à propulsion
chimique, et associent un combustible et un oxydant stockés respectivement sous phase solide et liquide.
Cette architecture offre un certain nombre d’avantages, comme par exemple des coûts plus faibles
et une architecture simplifiée par rapport à la propulsion bi-liquide; la possibilité de réaliser de multiples
extinctions et ré-allumages et une bonne impulsion spécifique théorique par rapport à la propulsion solide,
et enfin une sécurité de mise en œuvre accrue et un impact environnemental faible vis-à-vis de ces deux
autres modes de propulsion. Comme toutes les chambres de combustion, celles des moteurs hybrides peuvent subir des oscillations de pression sous certaines conditions de fonctionnement. Ces instabilités se traduisent par des fluctuations
de poussée qui peuvent dégrader la structure d’un lanceur ou d’un satellite. Des phénomènes divers
peuvent être à l’origine des fluctuations de pression observées dans les moteurs hybrides.
L’objectif de la thèse est de proposer une modélisation des instabilités d’origine hydrodynamique qui
apparaissent dans les moteurs hybrides. Une exploitation nouvelle de la base de données disponible à
l’ONERA a servi de support pour la modélisation, ainsi que des simulations numériques instationnaires 2D
et 3D réalisées à l’aide du code CFD CEDRE. Les instabilités sont provoquées par la formation périodique
de structures tourbillonnaires dans la chambre de combustion, qui génèrent des fluctuations de pression
lors de leur passage dans le col de la tuyère. L’originalité du modèle, basé sur la théorie classique de
génération tourbillonnaire dans une cavité, consiste à prendre en compte les variations géométriques de
la chambre de combustion au cours des tirs. Ces variations ont un effet sur la vitesse de l’écoulement, sur
la zone de recirculation dans la post-chambre, ainsi que sur les tourbillons eux-mêmes. Enfin, plusieurs
nouveaux essais du moteur hybride HYCOM ont été effectués et confrontés au modèle développé dans le
cadre de la thèse.
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Texte intégral
Institut Supérieur de l'Aéronautique et de l'Espace
/ 18-10-2016
Laurendeau François
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De nombreuses recherches sont actuellement menées afin de réduire les émissions polluantes
des aéronefs. Le contrôle actif des écoulements aérodynamiques est une piste envisagée
pour répondre à ces enjeux. Parmi les technologies de contrôle en développement, les
technologies plasma offrent plusieurs avantages, dont la compacité, la simplicité de mise en
oeuvre et la réactivité. Ce travail de thèse a été consacré à l’étude d’un actionneur plasma
de type jet synthétique. Il se présente sous la forme d’une petite cavité insérée en paroi
et reliée à l’extérieur par une tuyère. Un arc électrique est généré dans la cavité, ce qui
entraîne une augmentation de la pression de l’air dans celle-ci. Par conséquent, un jet est
produit à la sortie de la tuyère, et celui-ci peut interagir avec l’écoulement extérieur. A la
suite de cette phase d’éjection, de l’air extérieur est naturellement aspiré par la cavité, ce
qui permet au processus d’être répété à des fréquences pouvant atteindre plusieurs kilohertz.
L’objectif de ce travail de thèse est de construire un modèle numérique capable de
reproduire ces phénomènes physiques. Pour cela, un calcul aérodynamique de type Large
Eddy Simulation est mis en oeuvre. L’action du plasma d’arc est prise en compte au travers
de termes sources dans l’équation de l’énergie. Ces derniers sont notamment calculés grâce
à l’hypothèse d’équilibre thermodynamique local dans le plasma. De plus, l’augmentation
de la température dans la partie solide de l’actionneur est simulée lorsque celui-ci est opéré
à haute-fréquence. Les résultats du modèle numérique sont comparés à des mesures de vitesse
effectuées lorsque l’actionneur fonctionne dans un environnement extérieur au repos
et lorsque celui-ci interagit avec une couche limite.
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Texte intégral
Institut Supérieur de l'Aéronautique et de l'Espace
/ 03-06-2016
Vicentini Maxime
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De nos jours, la combustion d'hydrocarbures est largement répandue dans de nombreuses applications, notamment la propulsion aéronautique. Toutefois, les turbomachines produisent des niveaux d'émissions d'espèces polluantes qui ne sont plus acceptés. C'est pourquoi, la compréhension des phénomènes physiques mis en jeu dans les chambres de combustion est essentielle pour aider au développement de moteurs plus propres. Dans de tels foyers, le carburant est injecté sous la forme d'un brouillard de gouttes, ce qui génère de fortes interactions avec l'écoulement d'air turbulent et la flamme. L'objectif de cette thèse est de contribuer au développement de modèles en combustion diphasique en vue d'améliorer la capacité prédictive des outils de simulation numérique. Pour cela, un nouveau moyen d'essais dédié à l'étude des flammes diphasiques turbulentes a été conçu et une base de données expérimentales a été constituée (conditions inertes et réactives). Des visualisations simultanées de la diffusion de Mie des gouttes et du taux de dégagement de chaleur ont permis de mettre en évidence une structure de flamme complexe ainsi que l'existence de différents régimes de combustion. Un autre point important de ce travail a été d'analyser statistiquement la distribution spatiale de gouttes en conditions réactives à l'aide d'une méthode de mesure originale. Cette analyse a permis de quantifier les distances inter-gouttes (plus proches voisines) en différents points de l'écoulement et d'estimer les erreurs liées au traitement des données via une approche numérique. En outre, il apparaît que la distribution spatiale des gouttes s'apparente à une loi aléatoire uniforme alors que les modèles de combustion de gouttes s'appuient souvent sur une loi régulière.
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Institut Supérieur de l'Aéronautique et de l'Espace
/ 04-05-2016
Rodríguez Sánchez Javier
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L’étude présentée dans cette thèse se situe dans le domaine de l’acoustique modale des conduits
avec des parois absorbantes et un écoulement moyen. Nous considérons une source de bruit en
amont avec une fréquence fixe. Avec cela, nous étudions les modes propres acoustiques du conduit
en terme de nombre d’onde qui sont présents.
Avec cette étude, nous contribuons à la meilleure compréhension de la propagation du son
dans ce type de configuration. Parmi les applications, il y a la réduction du bruit des moteurs des
aéronefs.
Une analyse numérique par la méthode pseudospectrale de collocation, sur la base de polynômes
de Chebyshev, a été mise en ouvre pour obtenir le spectre des modes, dans un domaine transversal.
Pour cela, deux programmes ont été utilisés : le programme FiEStA, qui a été développé dans le
cadre de cette thèse, et qui résout les équations d’Euler linéarisées, en considérant un problème à
une ou deux une ou deux dimensions. D’autre part, le programme MAMOUT, a été utilisé pour
résoudre les équations de Navier-Stokes linéarisées, pour étudier plus spécifiquement les effets de
la viscosité.
Avec ces outils, on a constaté les effets de trois paramètres : lorsque le rapport d’aspect
augmente, la densité des modes, en particulier des modes propagatifs, se développe également.
Quand le nombre de Mach de l’écoulement moyen augmente, on observe les effets suivants sur les
valeurs propres : un déplacement vers la partie réelle négative, une amplification de leur valeur
absolue et un déplacement vers les modes d’indice inférieur. Le profil d’écoulement moyen induit
aussi un déplacement dans les valeur propres, pas facilement prévisible. Il modifie également
la forme des fonctions propres ; ce qui est notamment visible pour le mode d’onde plane. Les
changements d’impédance induisent un échange cyclique de valeurs propres entre les valeurs de
parois rigides des modes consécutifs. Avec certaines valeurs d’impédance, les modes acoustiques
de paroi apparaissent. Ils sont caractérisés par la forme exponentielle de leurs fonctions propres.
En plus des modes acoustiques, il existe des modes hydrodynamiques de surface qui se sont
révélés avec quelques valeurs d’impédance et forme et nombre de Mach de l’écoulement moyen. Pour un ensemble de données de référence, ces modes ont été étudiés. L’impédance a été considérée
avec un modèle basé sur des données de la littérature, tout comme le profil d’écoulement moyen.
Un mode hydrodynamique a été trouvé. Avec certaines valeurs de la fréquence, l’ensemble des paramètres donne lieu à une instabilité. En utilisant le critère Briggs Bres pour la stabilité,
l’instabilité a été jugée absolue.
À partir du comportement des modes avec différentes valeurs de l’impédance, et conformément aux résultats publiés, nous avons défini la condition que le spectre doit remplir pour réduire
autant que possible le bruit. C’est cela qu’on appelle l’impédance optimale. Nous avons calculé
cette valeur pour différents fréquences et écoulements moyens.
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Institut Supérieur de l'Aéronautique et de l'Espace
/ 03-05-2016
Minot Alexandre
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L’objectif de cette thèse est de faire progresser la modélisation de la transition de couche limite sur des aubes de turbines basse-pression fortement chargées. Cette modélisation repose sur l’utilisation du modèle de transition de Menter et Langtry utilisé pour des calculs RANS dans le code elsA. Une fois les limitations du modèle de transition clairement identifiées par une étude sur la mise en données des calculs, nous avons entrepris de modifier ce dernier. Pour cela, un processus d’optimisation a été développé afin de permettre la recalibration des fonctions de corrélation internes au modèle de transition. Cette nouvelle version du modèle nous permet d’obtenir des gains sur la modélisation d’environ 20 % sur les cas T106C du VKI en capturant mieux la transition au sein du bulbe de décollement. Ces précédents calculs correspondent à des cas idéaux, où l’on peut considérer les surfaces comme étant lisses. Cependant, nous avons aussi un besoin de se rapprocher de surfaces plus réalistes pour lesquelles les rugosités peuvent avoir un impact sur l’écoule- ment. En effet, les rugosités de surface peuvent notamment avoir un effet sur la transition. En particulier, si les rugosités entraînent le déclenchement de la transition en amont du point de décollement laminaire théorique en surface lisse, ce décollement sera supprimé. Vu nos efforts pour améliorer la prévision de la transition par bulbe de décollement par le modèle γ-Rθt, il parait intéressant que celui-ci puisse prendre en compte l’état des surfaces. Pour cela, nous avons implanté une méthode de prévision de la transition sur surfaces rugueuses développée par Stripf et al. au sein du modèle γ-Rθt. Enfin, l’utilisation du modèle de transition γ-Rθt a été étendue au modèle de turbulence k-l de Smith.
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